Cette photographie montre un groupe d’hommes, de femmes et d’enfants, jeunes et vieux, assis dehors sur des tapis. Ils chantent, jouent de la musique, tapent des mains, et mangent. Certains portent de longues tuniques (caftans) et des turbans, qui sont des vêtements typiques des Juifs immigrés du Maroc. La Mimouna est une fête courante chez les Juifs nord-africains, particulièrement chez les Juifs marocains. Cette fête commence à la fin du dernier jour de Pessa’h, et sert de transition progressive entre les sept jours de fête et le retour à la vie quotidienne. Selon cette coutume, à la fin de Pessa’h, une table est dressée avec des mets sucrés, et les voisins vont de maison en maison, goûtent les préparations, et se saluent. Cette fête était répandue parmi les Juifs du Maroc et de Tunisie, et lorsque ces derniers immigrèrent en Israël, ils perpétuèrent cette coutume. Au fil des ans, la Mimouna est devenue une fête traditionnelle, célébrée par de nombreux Israéliens. En Israël, l’une des coutumes de la Mimouna consiste à « ouvrir sa porte » : des familles d’origine marocaine et tunisienne accueillent ainsi d’autres Israéliens, ou font la fête dans la nature comme sur cette photo.