Kol Nidreï 1870

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Voici une peinture sur un mouchoir en tissu rouge commémorant la prière de Yom Kippour près de la ville de Metz pendant la guerre entre la Prusse et la France en 1870. 

Le mouchoir a été donné à chacun des soldats qui ont participé à la guerre. Le tableau montre des centaines de soldats allemands sur le terrain, portant des uniformes et des casques représentant une variété d'unités et de grades. Certains soldats sont enveloppés dans des châles, et d'autres sont debout et lisent un petit livre, probablement un Mah'zor (Rituel de Kippour) imprimé dans une édition spéciale pour les soldats. Au milieu du champ, un petit monticule et deux volées d'escaliers menant à son sommet, où se dresse une arche de fortune (Aron Kodech). Au-dessus du Aron se trouvent les Tables de la Loi, et sur le rideau on peut voir l'étoile de David et les lettres כ (Kaf) et ת (Taf) – Keter Torah, la couronne de la Torah. A côté, le Ner Tamid (en souvenir de la lumière de la Menorah du Temple qui restait allumée) une petite estrade et quelques bougies. En arrière-plan, une ville, probablement Metz, et des rangées de soldats sur les collines environnantes. En haut du tableau est cité en hébreu et en allemand le verset "Un seul Père pour nous tous, un seul Dieu qui nous a créés" (Malachie 2:10). Aux quatre coins du mouchoir: des vers en écriture gothique en allemand décrivant la fraternité entre tous les soldats allemands et leur volonté de se protéger les uns les autres.

La peinture cherche à souligner la loyauté des Juifs envers l'Allemagne et la volonté des soldats allemands de garder les soldats juifs pendant la prière. Cependant, il faut savoir que cet événement historique de la prière sur le champ de bataille n'était pas comparable à celui du tableau: selon le témoignage d'un des participants, seuls quelques militaires y ont pris part, et il ne s'est pas tenu en plein champ mais dans un petit bâtiment.

Le peintre Hermann Juncker (1838–1899) était un artiste chrétien de Francfort. Il se considérait comme un élève du peintre juif Moritz Daniel Oppenheim et imitait même son travail. Ses peintures ont été principalement conservées à travers des cartes postales.

Lors de la guerre entre la Prusse et la France en 1870, les Allemands assiègent la citadelle de la ville de Metz jusqu'à sa reddition. A la fin de la guerre, la France vaincue doit céder la province d'Alsace-Lorraine à l'Allemagne et payer de lourdes réparations. La ville de Metz a été restaurée sous la domination française après la Première Guerre mondiale.

Voici une peinture sur un mouchoir en tissu rouge commémorant la prière de Yom Kippour près de la ville de Metz pendant la guerre entre la Prusse et la France en 1870. 

Le mouchoir a été donné à chacun des soldats qui ont participé à la guerre. Le tableau montre des centaines de soldats allemands sur le terrain, portant des uniformes et des casques représentant une variété d'unités et de grades. Certains soldats sont enveloppés dans des châles, et d'autres sont debout et lisent un petit livre, probablement un Mah'zor (Rituel de Kippour) imprimé dans une édition spéciale pour les soldats. Au milieu du champ, un petit monticule et deux volées d'escaliers menant à son sommet, où se dresse une arche de fortune (Aron Kodech). Au-dessus du Aron se trouvent les Tables de la Loi, et sur le rideau on peut voir l'étoile de David et les lettres כ (Kaf) et ת (Taf) – Keter Torah, la couronne de la Torah. A côté, le Ner Tamid (en souvenir de la lumière de la Menorah du Temple qui restait allumée) une petite estrade et quelques bougies. En arrière-plan, une ville, probablement Metz, et des rangées de soldats sur les collines environnantes. En haut du tableau est cité en hébreu et en allemand le verset "Un seul Père pour nous tous, un seul Dieu qui nous a créés" (Malachie 2:10). Aux quatre coins du mouchoir: des vers en écriture gothique en allemand décrivant la fraternité entre tous les soldats allemands et leur volonté de se protéger les uns les autres.

La peinture cherche à souligner la loyauté des Juifs envers l'Allemagne et la volonté des soldats allemands de garder les soldats juifs pendant la prière. Cependant, il faut savoir que cet événement historique de la prière sur le champ de bataille n'était pas comparable à celui du tableau: selon le témoignage d'un des participants, seuls quelques militaires y ont pris part, et il ne s'est pas tenu en plein champ mais dans un petit bâtiment.

Le peintre Hermann Juncker (1838–1899) était un artiste chrétien de Francfort. Il se considérait comme un élève du peintre juif Moritz Daniel Oppenheim et imitait même son travail. Ses peintures ont été principalement conservées à travers des cartes postales.

Lors de la guerre entre la Prusse et la France en 1870, les Allemands assiègent la citadelle de la ville de Metz jusqu'à sa reddition. A la fin de la guerre, la France vaincue doit céder la province d'Alsace-Lorraine à l'Allemagne et payer de lourdes réparations. La ville de Metz a été restaurée sous la domination française après la Première Guerre mondiale.

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